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Maritima Broché – Grand livre, 6 mars 2019
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- Nombre de pages de l'édition imprimée304 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurL'OBSERVATOIRE
- Date de publication6 mars 2019
- Dimensions13.9 x 2.6 x 20 cm
- ISBN-13979-1032904442
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Description du produit
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- ASIN : B07JHJTQDM
- Éditeur : L'OBSERVATOIRE
- Date de publication : 6 mars 2019
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 304 pages
- ISBN-13 : 979-1032904442
- Poids de l'article : 356 g
- Dimensions : 13.9 x 2.6 x 20 cm
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 443 282 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
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Sigolène Vinson a agrandi mon horizon…
Meilleures évaluations de France
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- Avis laissé en France le 21 décembre 2019Formater: BrochéAchat vérifiéBonjour à toutes et à tous…
J’ai découvert Sigolène Vinson, elle a agrandi mon horizon.
J’avais déjà entendu parlé de l’étang de Berre il y a quelques années.
Ce lieu était pour moi synonyme d’usines, de pollution et de laideur.
Sigolène, nous en donne une autre version.
Par delà le viaduc autoroutier, il y a la mer, il y a aussi la beauté…
Dès que je me suis mis à lire ce roman, inconsciemment j’ai changé ma vitesse de lecture.
Chaque phrase, chaque mot est pensé, et a son importance… Je me suis laissé emporté par son souffle littéraire.
Sigolène prend son temps.
Celui d'installer ses personnages,
celui de nous faire visiter des lieux,
celui de nous raconter son histoire,
afin de nous faire comprendre la complexité de la vie, parfois…
Jessica vit dans un immeuble avec son fils de 5 ans. Elle surveille de la fenêtre les bancs de poissons et lorsqu'ils arrivent, elle alerte son grand-père, Joseph !
Voici le début de l’histoire… Le soleil, la chaleur, le vent, la mer…
Il va vous falloir patienter quelques pages (très bien écrites) avant de recevoir un électro-choc !
L’histoire aurait pu être simple, mais dans ce récit tous les personnages sont complexes, très attachants et cabossés par la vie, aussi bien les enfants que les adultes.
C’est un roman sensuel, beau et tragique à la fois, qui se vit autant qu'il se lit.
J’ai tourné la dernière page, à regret…
÷÷÷÷÷÷÷
Extrait :
« Jessica passa une main sous le pli trempé de ses genoux. Après l’avoir imprégnée de sueur, elle la porta à son nez. Ses narines gonflèrent sous l’inspiration, elle aimait quand le sel rehaussait son odeur, lui donnait une identité olfactive. Elle vivait son corps en marais salant d’où s’évaporait la Méditerranée. Dans ses veines, coulait la souffrance des gens d’étang, celle aussi plus lancinante des gens de la mer. La tête renversée en arrière, les paupières closes, elle se rappela ce matin où, enfants elle avait eu un espoir. Il devait être à peine six heures, elle trottinait derrière son arrière-grand-mère, Gabrielle, la mère de Joseph, chez qui elle avait dormi. Gabrielle pulvérisait un répulsif pour chien et chat sur toute la longueur de la ruelle où elle habitait, elle aimait passer ses journées sur le trottoir, installée sur une chaise qu’elle sortait de sa cuisine par la fenêtre. D’expérience, elle savait qu’au soleil, l’urine ce condensait en une vapeur d’ammoniaque qui lui grattait la gorge et lui piquait les yeux. Jessica était chargée de vérifier que personne ne la voyait, les voisins n’auraient pas compris qu’elle fasse fuir les animaux domestiques. »
5,0 sur 5 étoilesBonjour à toutes et à tous…Sigolène Vinson a agrandi mon horizon…
Avis laissé en France le 21 décembre 2019
J’ai découvert Sigolène Vinson, elle a agrandi mon horizon.
J’avais déjà entendu parlé de l’étang de Berre il y a quelques années.
Ce lieu était pour moi synonyme d’usines, de pollution et de laideur.
Sigolène, nous en donne une autre version.
Par delà le viaduc autoroutier, il y a la mer, il y a aussi la beauté…
Dès que je me suis mis à lire ce roman, inconsciemment j’ai changé ma vitesse de lecture.
Chaque phrase, chaque mot est pensé, et a son importance… Je me suis laissé emporté par son souffle littéraire.
Sigolène prend son temps.
Celui d'installer ses personnages,
celui de nous faire visiter des lieux,
celui de nous raconter son histoire,
afin de nous faire comprendre la complexité de la vie, parfois…
Jessica vit dans un immeuble avec son fils de 5 ans. Elle surveille de la fenêtre les bancs de poissons et lorsqu'ils arrivent, elle alerte son grand-père, Joseph !
Voici le début de l’histoire… Le soleil, la chaleur, le vent, la mer…
Il va vous falloir patienter quelques pages (très bien écrites) avant de recevoir un électro-choc !
L’histoire aurait pu être simple, mais dans ce récit tous les personnages sont complexes, très attachants et cabossés par la vie, aussi bien les enfants que les adultes.
C’est un roman sensuel, beau et tragique à la fois, qui se vit autant qu'il se lit.
J’ai tourné la dernière page, à regret…
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Extrait :
« Jessica passa une main sous le pli trempé de ses genoux. Après l’avoir imprégnée de sueur, elle la porta à son nez. Ses narines gonflèrent sous l’inspiration, elle aimait quand le sel rehaussait son odeur, lui donnait une identité olfactive. Elle vivait son corps en marais salant d’où s’évaporait la Méditerranée. Dans ses veines, coulait la souffrance des gens d’étang, celle aussi plus lancinante des gens de la mer. La tête renversée en arrière, les paupières closes, elle se rappela ce matin où, enfants elle avait eu un espoir. Il devait être à peine six heures, elle trottinait derrière son arrière-grand-mère, Gabrielle, la mère de Joseph, chez qui elle avait dormi. Gabrielle pulvérisait un répulsif pour chien et chat sur toute la longueur de la ruelle où elle habitait, elle aimait passer ses journées sur le trottoir, installée sur une chaise qu’elle sortait de sa cuisine par la fenêtre. D’expérience, elle savait qu’au soleil, l’urine ce condensait en une vapeur d’ammoniaque qui lui grattait la gorge et lui piquait les yeux. Jessica était chargée de vérifier que personne ne la voyait, les voisins n’auraient pas compris qu’elle fasse fuir les animaux domestiques. »
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- Avis laissé en France le 1 mai 2019Formater: Format KindleLa découverte d'un auteur ne tient pas à grand chose, un salon du livre, l'attente d'un auteur qui ne vient pas, un autre assis à côté, ses romans posés juste devant, inconnus pour le lecteur peu averti qui n'est pas venu pour lui, pour elle, même si celui qu'il attend relève davantage d' une mission à accomplir que d'un choix - une demande de dédicace par procuration - ; en plus, il n'achète jamais de Goncourt depuis qu'il a été déçu d'en avoir lu deux qui ne lui avaient rien apporté. Mais cette fois le Goncourt lui parle d'une région qu'il connait bien, une région qui est celle de son enfance, alors pourquoi pas faire connaissance ; alors il décide lui aussi de le lire, d'accepter de replonger dans un roman primé, un roman tant vanté ici et là, sur les ondes, à la télé, où les auteurs font de la promotion pour être promus, reconnus ; un tel roman doit forcément avoir quelques qualités.
Mais l'attention du lecteur est retenue ailleurs. Son regard s'est posé sur une écrivaine, à côté du Goncourt, cheveux en bataille qui ont gardé le reflet des traces d'un été passé sous le soleil, trempés dans le sel, libérés aux vents, portant un Teddy American Collège noir, les manches blanches, un regard porté par des yeux clairs, perçants. On l'imagine volontiers sortant d'une université, la récompense en poche, ayant obtenu le prix sans doute le plus important : la liberté d'avoir pu écrire tous ces livres, ses livres posés devant elle, et parmi eux "Maritima".
Alors il décide de sauter dans le vide, de ne plus s'accrocher aux rebords des raisons qui l'ont conduit dans ce salon, pour partir à la découverte, pour se donner le droit d'être agréablement surpris par la plume de cette autrice, dont il ne sait rien, dont il ne voudrait de toute façon rien savoir. Quand on saute dans le vide, il faut en accepter tous les risques, et c'est en cela que la littérature est puissante : l'acceptation de pouvoir être ravi, de pouvoir être déçu. tenter l'expérience. Comme dans la vraie vie, mais sans doute, la littérature est la plus vraie des vies, la découverte d'un nouvel auteur, d'une nouvelle autrice, nous permet d'agrandir un peu plus nos horizons, lire un livre c'est toujours vivre un peu plus fort, un peu mieux aussi.
Alors ce livre, qu'en est-il finalement ? En raconter l'histoire, vous dire l'étang de Berre, les personnages, les vieux, les jeunes, les ouvriers, les ingénieurs, la parisienne inconnue et mystérieuse qui dépose des livres de philosophes grecs ou latins dans la boite à livres, un enfant surdoué, le drame, les drames, le quotidien, la mélancolie, la nature omniprésente, le soleil dont les rayons atteignent malgré tout les cheminées des usines pétrochimiques, les muges, les poutarguiers, la mort d'êtres chers, la lutte pour rester en vie, ne pas sombrer dans le folie, le sentiment de culpabilité, la force de trouver malgré tout des raisons d'être heureux et de s'en donner le droit, des raisons qui ne s'octroient pas mais qui s'acquièrent, les très belles pages sur le surf avec le bel Antoine professeur de mathématiques, le très beau style d'écriture qui par moment vous submerge comme les vagues inattendues.
Un roman sensuel aussi, les peaux qui se touchent, qui se mélangent, les odeurs - celle des usines, celle de grains de peaux cramés de soleil, celle de la vieillesse, celle des cheveux baignés aux vents, un roman mélancolique mais jamais triste, car malgré tout il existe toujours des motifs à ne pas vouloir ou pouvoir se résigner. Sait-on jamais ce que l'avenir nous réserve ? Personne n'est à l'abri de rien y compris d'une part de meilleur.
Mon saut dans le vide, je ne le regrette pas, j'ai découvert une écrivaine, j'ai donc agrandi mon horizon, je me suis laissé emporté par un souffle littéraire et, touché par les mots qui sont faits de chairs, j'ai tourné la dernière page, à regret, tant les personnages sont complexes et attachants, tant l'étang de Berre est un peu plus que l'idée que l'on peut se faire, sachant que désormais la lettre V de ma bibliothèque accueillera une nouvelle écrivaine ; les rayons du soleil viendront parfois illuminer la tranche de ses livres, prêts aux partages, au prochain lecteur, l'invitant lui aussi à sauter dans le vide, à être conquis.